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l’Oie du Bourbonnais

L’oie blanche du Bourbonnais

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L’oie Blanche du Bourbonnais

Tout d’abord, il faut savoir que le Bourbonnais, est une région de l’Allier (département dont Moulins est le chef-lieu) est situé au centre de l’Hexagone. Cette région possède une grande réputation avicole et compte une race de poule: la Bourbonnaise, une race de canard: le Blanc de l’Allier et une race d’oie blanche, l’Oie du Bourbonnais, dont il est question dans cet article.

La Bourbonnaise est un palmipède robuste, massif sans lourdeur, au corps harmonieux, aux pattes fortes et assez longues, indice d’une aptitude bien développée à la marche. Son port est redressé, son allure fière et élégante.
Il s’agit bien là d’une race destinée à la production de la chair.

L’Oie du Bourbonnais est précoce et peu être abattue à trois mois. Toutefois, mieux vaut la garder six ou sept mois pour que la chair soit bien ferme. Dans son pays d’origine, elle est parfois utilisée pour le gavage, surtout par des producteurs alsaciens et du Sud-Ouest qui viennent acheter
des Bourbonnaises dans l’ Allier. Dans la production locale traditionnelle, l’Oie du Bourbonnais était terminée avec un mélange de céréales et de lait écrémé, que l’on fourrageait trois semaines environ avant l’abattage.

Certains auteurs prétendent que la chair de la Bourbonnaises est inférieure en qualité à celle de l’oie Normande ou de la Guinée. D’autres évoquent
la qualité hors pair de sa chair aux conditions idéales (sol, climat) régnant dans sa région d’origine.

Couleur immaculée et beaucoup de tempérament

L’Oie du Bourbonnais n’existe qu’en variété blanche. Dès lors, pour qu’elle bgarde sa blancheur, il lui faut un vaste parcours enherbé, un plan d’eau bien dimensionné et un abri dans lequel la litière est renouvelée régulièrement.
Malgré sa stature assez imposante (8 à 9kg pour les deux sexes), l‘Oie du Bourbonnais est vive et elle parcourt les prés pour y trouver une grande partie de sa nourriture. Il est toutefois conseillé de compléter la nourriture, spécialement chez les reproducteurs.
Un jars suffit pour quatre à cinq oies, avec cependant de meilleurs résultats si l’effectif des femelles est inférieur. Comme pour les autres races d’oie, les résultats de la reproduction sont meilleurs avec des sujets âgés de deux, voire trois ans.

Ponte honnête

Cette oie pond une petite cinquantaine d’œufs dans l’année, encore que cela varie d’une souche à l’autre et que l’alimentation joue aussi un rôle non négligeable.
Ordinairement, les premiers œufs sont pondus en janvier, mais sous nos latitudes, il faut souvent attendre un mois de plus. La Bourbonnaise couve assez volontiers et élève parfaitement sa progéniture, ce qui est une qualité appréciable. Les oisons du Bourbonnais croissent vite et sont extrêmement résistants.

Son standard

La bourbonnaise a été admise en 1920. Elle est une oie massive, trapue, mais sans lourdeur. Sa tête est forte, plutôt allongée, sans huppe. Il faut éliminer les sujets ayant de la bavette. Le bec est fort à sa racine et relativement long. Sa mandibule inférieure est horizontale. Sa couleur orange avec des nuances plus ou moins rosées et une extrémité un peu plus clair. Il doit être le moins jaune possible. Le cou est assez long (environ la moitié de la hauteur totale de l’oiseau). La peau est d’un blanc rosé.
Comme chez toutes les oies blanches, l’iris est bleu.
La poitrine est large, ronde de toute parts, sans quille. Les dos est large, allongé et incliné vers l’arrière. Le ventre ne doit pas être traînant. Les ailes fortes doivent bien plaquer au corps, sans se croiser. La queue est portée plus horizontalement, formant un léger angle avec la ligne du dos. Les cuisses sont fortes, bien dissimulées dans les plumes des flancs. Un léger fanon double est toléré, ce qui se comprend, vu le gabarit imposant de cette race. Les tarses sont de couleur rouge orangé tirant sur le rose et assez dégagés; rappelons que l’oie du Bourbonnais se caractérise aussi par sa mobilité, raison qui fait que l’articulation entre le tibia et les tarses doit rester visible.

Le plumage est blanc pur, brillant, bien plaqué et riche en duvet de fine structure. Il faut écarter les teintes jaune ou grise. Quant au poids, les anciens ouvrages indiquent jusqu’à 10 kilos, ce qui semble exagéré. Les poids oscillent actuellement entre 6 et 7 kg pour le jars, contre 5 à 7 pour la femelle.

Pour différencier l’Oie du Poitou et la Bourbonnaise: deux critères seulement: la Bourbonnaise est un peu plus massive et
ses panouilles sont un peu plus développées.”Masse de graisse bien développée se situant sous le ventre et qui touche le sol, que l’on nomme panouille.

Comme son nom l’indique, elle est originaire du Bourbonnais, qui se trouve dans la région de l’Allier, avec Moulins pour centre. C’est une oie de bonne taille puisque le jars pèse de 9 à 10 kg et l’oie de 7 à 8 kg.

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Elle est rustique, précoce et assez prolifique, active, massive.

C’est une bonne pondeuse et elle couve bien si on lui laisse les œufs. Ces derniers ont une coquille blanche et pèsent 160 g.


Merci à Mr Michel Bovet pour sa collaboration à la rédaction de cet article.