Qui se cache derrière ce nom un peu compliqué ?
Cet éperonnier ressemble à l’éperonnier chinquis de Birmanie, mais en plus brun. Ce petit faisan fait partie de la même sous-famille que l’argus, célèbre pour ses nombreux ocelles. Il doit son nom à la présence, chez le mâle, de deux éperons sur la face postérieure du tarse.
Le mâle est reconnaissable à son plumage brun-gris finement moucheté de gris sombre, de blanc et de chamois.
La femelle est plus petite que le mâle et plus terne, car elle possède moins d’ocelles. Ceux-ci sont noirs avec des bords blancs. La poitrine est tachetée de fauve et ces marques donnent un aspect écailleux à son plumage. Le dessous est barré. Son habitat se situe au centre et au nord du Viêt-Nam, au nord-est du Cambodge et au centre du Laos, il se trouve dans les endroits constituées d’arbres à feuilles persistantes et pourvues de sous-bois épais, de buissons touffus ou de massifs fréquente les forêts denses, de bambous.
L’éperonnier chinquis de Ghigi possède un régime omnivore. Il consomme des graines, des baies, des fruits et des invertébrés, avec une préférence bien marquée pour les termites.
ocelles: c’est une tache arrondie, en forme d’œil, dont le centre est d’une couleur différente de la circonférence, très caractéristiques dans les plumes caudales du paon.
tarse : extrémité des pattes