La Brahma
Cette race de volaille a été exportée des Etats-Unis vers l’ Europe en 1852.
Son Pays d’origine est l’Inde
Son origine
En 1852, cette race a été exportée des Etats-Unis vers l’Europe. On l’appelait à l’origine Chittagong ou Shangai, avant de la rebaptiser Brahma. On ne sait s’il s’agit d’une authentique importation via le port de Luckipoor – sur le fleuve Brahmapoutre – ou si elle a été développée aux Etats-Unis à partir de croisements entre Cochins et Malais. Etant l’une des plus grande races, la Brahma a depuis contribué à la création d’innombrables races et de nouvelles couleurs chez des races existantes.
Son allure
La large charpente de ces volatiles, renforcée par un plumage bien fourni, en impose. La posture de la Brahma est droite, quoique assez basse. Son corps est large, charnu et profond. Son dos, assez court, se prolonge en douceur par une queue portée basse, courte et bien déployée.
Du fait de la charpente des Brahmas, celle-ci ressemble plus à un fer à cheval, qu’à un V. Les ailes sont portées bien repliées contre le corps. Le cou des Brahmas est plutôt court et très emplumé. Leur tête est petite par rapport au reste du corps, avec un crâne très large qui donne l’impression que des « sourcils » surmontent les yeux. Elles arborent une petite crête triple, marquée par trois stries dans le sens de la longueur, et de courts barbillons entre lesquelles apparaît le fanon. Leurs pattes jaunes sont emplumées jusqu’aux pieds.
Couleurs et dessins
Race plutôt populaire, on trouve des Brahmas de différentes variétés dont : perdrix argenté, perdrix bleu, herminé, fauve herminé, herminé à dessin bleu, fauve herminé à dessin bleu, coucou, bouleau, blanc, noir, fauve et bleu uni.
Ces couleurs ne sont pas acceptées dans tous les pays. Les variétés les plus appréciées sont le perdrix et les dessins herminés dans différentes couleurs.
Qualités
Animaux très placides et confiants, les Brahmas se montrent très dociles si l’on prend bien soin d’elles. Si vous en achetez plusieurs, songez qu’il leur faudra de la place, étant donné leur corpulence – les coqs peuvent peser jusqu’à 5 kg.
Pour la même raison, ils ne sont guère adaptés aux enfants , mais comme ils ne volent pas, leur enclos n’aura pas besoin de toiture.
Vous pouvez aussi les laisser courir en liberté dans le jardin, une clôture de 50 cm de haut saura les retenir. Les jeunes mettent du temps à se développer en raison d’une croissance lente. Un coq n’arrive en effet à maturité qu’à l’âge de un an et demi. Les poules sont elles aussi adultes sur la tard et ne pondent qu’à partir de l’âge de 6 à 7 mois. Leurs œufs de couleur crème sont relativement petits, parfois même à peine plus gros que ceux des races miniatures les plus grandes. La ponte des Brahmas ne s’interrompt pas en hiver. Ce sont, en outre, de bonnes couveuses. Volatiles tolérants, ils ne posent aucun problème en cas de cohabitation avec d’autres races. Même les coqs se tolèrent entre eux. Toutefois, n’affectez pas plus de quelques poules à chacun d’eux , un harem trop important épuiserait ces mastodontes. Quant à leur chant, il n’est guère bruyant ni prolongé. Tous ces aspects contribuent à la popularité des Brahmas auprès des amateurs.
Cette race porte un nom asiatique: celui d’un fleuve de 2900 km – le Brahmapoutre – qui prend sa source au Tibet sur le versant nord de l’Himalaya et coule au nord-est de l’Inde avant de mêler ses eaux au Gange au Bangladesh, dans un delta commun au golfe du Bengale.
Mais ce sont les éleveurs des Etats-Unis qui ont sélectionné cette race tell qu’on la connait aujourd’hui.
Au milieu du XIX siècle, plusieurs importations de grosses volailles asiatiques ont lieu vers les Etats-Unis. C’est à partir de ces oiseaux que les éleveurs américains façonnent une race qui fut, après de nombreuses hésitations et polémiques, baptisée Brahma.
A partir des Etats-Unis, la Brahma est ensuite introduite en Europe. En France, elle apparaît en 1853 où elle est croisée avec nos races locales, les éleveurs ayant été impressionnés par la taille de cette Brahma.
La Brahma n’est plus une poule de production: par rapport à sa taille, la poule pond de petits œufs et sa croissance est lente. L’éleveur doit prendre les précautions communes à toutes les races à tarses et doigts emplumés, notamment éviter les sols humides et boueux.
Malgré cela, c’est une race qui a la faveur de nombreux éleveurs amateurs sélectionneurs attirés par les volailles imposantes.
La Brahma naine, elle, est apparue à partir de 1870, en Allemagne et en Angleterre.
Standard
– volaille qui impressionne par sa force, sa grande taille, sa forme très large et massive, emplumage jusqu’aux doigts. Tempérament calme.
– Corps : volumineux, large, profond, port horizontal.
– Queue du coq : assez courte. Rectrices larges et faucilles bien développées forment une queue un peu ouverte. L’arc supérieur des grandes faucilles forme le point culminant de la lige concave dos-queue.
– Crête : rouge, à pois, sur 3 rangs rectilignes, petite, aussi peu développée que possible, terminaison arrondie.
– Oreillons : rouges, fins et allongés.
– Iris des yeux : rouge orangé.
– Tarses: jaune intense-sauf pour les variétés (noire et bleue), ossature forte, assez longs, fortement emplumés.
– Particularité: doigts médians et externes garnis de plumes raides (éventail).
– Coloris du plumage: 15 coloris de plumage existent et autant en naine. Les plus courantes sont : blanc herminé noir, fauve herminé noir, perdrix argenté maillé et perdrix doré maillé.
– Masses : grande race : coq de 3.5 kg, poule de 3 à 4.5 kg. Naine : coq 1.7 kg , poules 1.3 kg.
– Œufs: coquille brun jaune, 55 g pour la grande, 40 g pour la naine.
On trouve des Brahmas de différentes variétés dont: maillé doré, perdrix argenté, perdrix bleu, herminé, fauve herminé, herminé à dessin bleu, fauve herminé à dessin bleu, coucou, bouleau, blanc, noir, fauve et bleu uni.