Faisans et autres galliformes

Le Faisan de Wallich

Je vous présente ici un faisan dont on entend très peu parler…

Faisan de Wallich

il n’est pas très fréquent dans les élevages de passionnés de phasianidés.

Le faisan de Wallich demeure isolé. Il ressemble quelques peu aux faisans à longue queue et aux faisans ordinaires (Syrmaticus et Phasianus) par la forme et le plumage, mais il en diffère considérablement par sa huppe, son long bec, ses courtes pattes, sa voix, sa familiarité naturelle.
Les deux sexes sont fauves avec des barres noires et d’autres marques et il y a une teinte dorée ou rousse sur le dos et le croupion du mâle.
Le genre Castreus ne comprend qu’une seule espèce, qui se rencontre dans l’ouest et le centre de l’Hymalaya.

Genre Castrus

Distribution:

L’Himalaya, de Durung Galli et du district de Hazara, à la frontière du nord-ouest, aux états de Simla, au THery Garhwal et au Népal, où sa limite orientale demeure douteuse.

Habitudes générales et captivité.

Le Faisan de Wallich a une distribution curieusement restreinte et on le trouve entre 1200 et 3000 mètres. Il effectue une légère migration vers le bas en hiver.Il niche d’avril à juin, entre 1500 et 2800 mètres.Les œufs sont pondus à terre, cachés dans les herbes.
L’espèce est monogame et il arrive que le mâle aide la femelle à prendre soin des jeunes.
Ces Faisans vivent dans les régions sauvages, fréquentant les ravins abrupts, les pentes et les falaises rocheuses.
Les deux sexes sont bruyants et s’appellent souvent.

faisan de Wallich-crédit photo Hubert Fryca
Ils se nourrissent surtout de racines, de bulbes et de vers, qu’ils déterrent avec leur puissant bec, à la façon des Hokis et des Lophophores.
Ils mangent aussi des graines et des baies, mais touchent rarement aux feuilles et aux herbes.


Faisan de Wallich
La parade du coq Wallich est latérale et elle est plus simple que celle des faisans à longue queue et des faisans ordinaires.Les Faisans de Wallich sont des oiseaux terresstreset ils se perchent rarement.
Il semble que la première mention de ces faisans en captivité a été celle faite par D.W.Mitchellen 1858. Il signale l’arrivée en 1857 d’un certain nombre de ces oiseaux, avec des Lophophores, des Kalijs à huppe blanche, mélanotes (poisson) et de Horsfield (tortue); ils se reproduisirent tous en avril 1858 (jusqu’à 111 jeunes de cinq espèces élevés au Zoo)
L’espèce fut néanmoins multipliée en Angleterre, en France et ailleurs, et il y eut plusieurs importations en Europe entre 1860 et 1880,en provenance de l’Inde.
Pendant le XIXem siècle, des faisans de Wallich ont été libérés dans les chasses d’Angleterre, de France et d’Allemagne, mais jamais avec succès.

En captivité, ces faisans sont faciles à éleverFaisan de Wallich-Hubert Fryca du moment qu’on les tient sur un terrain bien drainé, avec un bon abri contre la pluie.
Ils supportent le froid, mais ils sont très sensibles à l’humidité et contractent des maladies respiratoires.
Très confiants par nature, ils sont lents et lourds, avec de courtes pattes.
Ils se contentent de la même nourriture que les faisans ordinaires.
Bien que singuliers et intéressants d’aspect et de manière, les faisans de Wallich n’ont jamais été très populaires auprès des amateurs d’oiseaux en raison de leur plumage terne.


 

 

 

Un grand Merci à Hubert FRYCA  »  pour son partage photographique, images issues de son élevage personnel.

Contact: hubert.fryca@gmail.com 

Source et récits: Tous les faisans du Monde de Jean DELACOUR