Une nouvelle espèce de hibou à Sao Tomé-et-Principe…
Une nouvelle espèce de hibou à Sao Tomé-et-Principe.
Je viens de recevoir ces quelques photos et je vais vous parler de ma rencontre avec un citoyen Belge…
J’ai rencontré Jean-Claude Godtbil à l’occasion d’un séjour à Marrachech “Maroc” en octobre 2016.
Jean-Claude Godtbil, résidant à Gand “Belgique”passe le plus clair de son temps dans une petite île paradisiaque appelée Sao Tomé-et-Principe.
Ayant déjà entendu parler de ces petits îles situées dans un archipel de l’Atlantique sud à 350 km de la Guinée équatoriale, j’engage une conversation qui deviendra vite passionnante autours de la faune locale …
Pour ceux qui me connaissent je trouve toujours l’occasion de parler “animaux” et c’est là que notre ami Jean-Claude me fait une révélation surprenante.
J’avais trouvé là l’interlocuteur idéal.
En juillet 2016 un ornithologue belge Philippe Verbelen de passage chez notre ami J-C Godtbil découvre, à l’occasion d’une expédition dirigée par les acteurs locaux, au début du mois de juillet une espèce de hibou jusque là inconnue sur l’île de Principe (São Tomé et Principe, Afrique de l’Ouest).
“Ce hibou est extrêmement différent des espèces connues jusqu’ici”, indique-t-il. “Les rumeurs sur la présence d’un petit-duc sur l’île de Principe circulent depuis près d’un siècle. Plusieurs expéditions ont été organisées pour tenter de le trouver”, explique le scientifique.
Le travail de l’ornithologue belge a commencé en 2009 à la lecture d’un article du biologiste portugais Martim Melo. Celui-ci avait détecté dans la forêt tropicale de cette île un cri inconnu, qui ressemblait à celui d’une chouette.
Début juillet, Philippe Verbelen a décidé de mener une expédition à Principe, en compagnie du biologiste brésilien Felipe Spina. Avec l’aide d’un guide local, ils ont repéré un lieu d’où ils ont pu entendre le fameux cri.
Après une longue attente, un oiseau s’est soudainement posé sur un arbre situé à dix mètres des chercheurs. Philippe Verbelen a réussi à le prendre en photos.
Il a ensuite analysé les clichés avec le biologiste Melo et le chercheur suédois Georges Sansgster”
A présent, des études plus approfondies sont nécessaires pour comprendre la répartition et l’abondance des hiboux dans cette forêt afin de les protéger.
L’information a été divulguée peu de temps après lors de la conférence internationale sur la biologie des îles du Golfe de Guinée, qui se déroule aux Açores, au Portugal.
Un grand merci à Jean-Claude Godtbil, qui a bien voulu partager ses photos avec Mon Espace Nature.fr
Situer Sao Tome-et-Principe sur la carte