Faisans et autres galliformes

Et si on parlait des coqs sauvages

Et si on parlait des coqs sauvages

Deux ans de recherches photographiques et de prises de contacts à travers le monde, pour un résultat quelque peu décevant…

Et si on parlait des coqs sauvages?

Mais bon…je vais essayer de vous présenter Gallus Gallus le plus fidèlement possible tel que le décrivait le fameux Ornithologue  Jean-Théodore Delacour (1890-1985)

Je tenais à remercier les passionnés qui m’ont aidé dans la recherche de photos, Mlle Lily Chaokian et Mrs Freidrich Esser, René Martin, Jean-Paul Gosselin et ceux que j’ai certainement oublié de faire figurer  ” qu’ils m’en excusent d’avance”

Tous les faisans du Monde  écrit par  Jean Théodore Delacour

Jean Théodore Delacour, Ornithologue franco-américain.

Né le 26 septembre 1890 à Paris 1ᵉʳ et mort le 5 novembre 1985 à Los Angeles. Jean Théodore Delacour, malgré sa disparition restera l’autorité mondiale en matière de faisans. Il a possédé, en son temps, une collection d’animaux qui fût la plus importante jamais réunie. »

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Et voici ci-dessous ce que Jean Théodore Delacour à écrit au sujet des coqs Bankivas.

Par son comportement et sa voix, cette espèce ressemble complètement aux volailles domestiques en tenant compte des modifications dues à sa domestication.

Sa distribution géographique à l’état naturel, s’étend du Nord -ouest de l’Inde, la Birmanie, le Siam et la Malaisie, jusqu’à l’ancienne colonie d’Indochine  française (Birmanie, Cambodge, Laos, Malaisie, Singapour, Thaïlande, Viêt Nam) l’extrême sud de la Chine , Haiman, Sumatra et Java.

Il existe cinq sous-espèces de Bankivas elles sont assez différentes mais faciles à distinguer à l’état adulte.

Les Bankivas sont grégaires, ils se réunissent en bandes et restent ensemble longtemps. Les coqs sont néanmoins très territoriaux une bonne partie de l’année.

Les poules pondent davantage d’ œufs que la Lafayette et les Sonnérats, mais moins que les Javas. Les jeunes sont faciles à élever en faisanderie, mais les oiseaux de souche vraiment sauvage demeurent les plus souvent farouches et s’apprivoisent difficilement.

Il paraît certain que toutes les races domestiques de volailles descendent du Bankiva( Gallus Gallus)


Voici les cinq sous-espèce de coqs sauvages.

Le coq Bankiva de Cochinchine  (Gallus gallus gallus – Cochinchinese Red Junglefowl) 

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Mâle:  Une grande crête dentelée, deux barbillons, la gorge et la face nue rouge écarlate, à l’exception de deux très grands oreillons blanc laiteux.couronne et plumes du cou longues, effilées, pointues, rouge feu, avec les franges en partie décomposées et une raie du rachis  brun foncé, les plus grandes d’un orange plus doré, haut du dos, grandes couvertures des ailes bleu-vert à reflets.

Femelle:  Face et gorge partiellement dénudées, rouge pâle, avec de petits oreillons blanc bleuâtre; crête réduite à un léger repli et barbillons invisibles.

Les Bankivas de Cochinchine sont les plus beaux et les plus brillants de l’espèce. Ils ont été introduits en Europe, en particulier au Parc de Clères, où ils s’étaient parfaitement acclimatés entre 1925 et 1940.

Il est facile de s’assurer si les Bankivas sont de de pure origine sauvage ou non.

Chez le coq, l’apparition d’un véritable plumage d’éclipse en été et un chant aigu et bref  dénotent l’oiseau sauvage et lui sont propres, tandis que les femelles n’ont ni crête, ni barbillons visibles.

Le coq Bankiva de Birmanie (Gallus gallus spadiceus – Burmese Red Junglefowl )

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Le mâle ressemble à Gallus gallus gallus, mais les plumes ornementales sont plus courtes et les oreillons charnus beaucoup plus petits et généralement rouges, très rarement marqués de blanc.

Femelle, assez semblable aussi à celle de gallus avec les plumes du cou plus courtes et plus ternes.
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Mâle: Il ressemble à gallus mais les parties rouges du plumage sont plus foncées, les plumes ornementales plus courtes, moins effilées; le dos est rouge acajou; les faucilles des flancs sont petites et rouge foncé; queue plus courte, très peu d’orange au cou; crête et barbillons petits et généralement rouges.

Femelle:  Plus foncée que gallus, les bordures des plumes du cou d’un jaune plus sombre.

Habitudes générales et captivité.

Le coq Bankiva du Tonkin vit en pays froid et humides. Il réussit bien en captivité, et il s’est bien acclimaté au Parc de Clères. Par contre les coqs se montrent plus territoriaux et plus batailleurs que les Gallus ne l’étaient autrefois.

 Le coq Bankiva du Tonkin   (Gallus gallus jabouillei – Tonkinese Red Junglefowl) Et si on parlait des coqs sauvages 6

Mâle: Comme spadiceus, mais les plumes du cou sont plus jaunes, les plus longues jaunes d’or avec une large raie centrale noire; faucilles d’un orange plus clair; oreillons petits et blancs.

Femelle: Comme spadiceus mais habituellement plus pâle.Et si on parlait des coqs sauvages 7

….

Le coq Bankiva de Java  (Gallus gallus bankiva – Javan Red Junglefowl)

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Mâle:  Comme spadiceus, mais facile à distinguer par les plumes du cou, qui sont plus larges, presque arrondies au bout, très différentes de forme de celles des autres Bankivas.

Femelle:  Diffère aussi par ses plumes du cou plus larges et plus arrondies.


 Pour conclure, je reprendrai ces quelques mots en introduction du livre « Tous les faisans du monde » au sujet des coqs sauvages.

Les Coqs sauvages ont été plus importants pour l’homme qu’aucun autre oiseau, ayant par leur domestication, énormément contribué à son bien-être.

Au fil des siècles…Le poulet domestique actuel descend sans doute du coq doré (Gallus, gallus). L’influence d’autres membres sauvages de l’ordre des galliformes ne peut être entièrement exclue, mais on sait désormais que le coq doré est l’ancêtre capital.

Le déroulement du processus de domestication reste flou, bien que l’on ait trouvé des preuves de la domestication de volailles en Asie, en particulier en Inde, vers 3200 av.J-C Marco Polo rapporte le cas d’une volaille à plumage soyeux et peau noire domestiquée.

On sait encore que Chinois et Egyptiens en possédaient à partir de 1400 av J-C . Les  premières volailles domestiques apparurent en Europe vers 700 av-J-C .

Les poulets et leurs œufs figurent au nombre des premières nécessités de la vie humaine, et ces volatiles ont pénétré tous les recoins de la terre. Les tribus primitives de l’Afrique, de l’Amérique du Sud et des îles du Pacifique ont depuis longtemps élevé des volailles; comment ils se les ont procurées demeure un mystère…

 

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